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J’ai complété mes études secondaires (programme d’immersion) à l’école secondaire Paul Kane à St Albert, Alberta. Lors de ma 12^e année, je n’étais pas trop certain de ce que je voulais étudier et même de quelle université je voulais fréquenter. Tout ce que je savais, c’était que j’allais choisir une université avec une bonne équipe de natation — un sport que je pratiquais au niveau compétitif.

Au printemps de l’année 2010 (wow, il y a presque déjà 10 ans !), j’ai visité ´óÏó´«Ã½ et j’ai rencontré l’équipe du BAFF. J’avais déjà soumis ma demande d’admission à ´óÏó´«Ã½, mais dans un programme de science. Suite à ma visite au BAFF, j’ai fait demande au programme French Cohort Program, un programme qui m’interpellait davantage. J’avoue que l’échange obligatoire était un point très attrayant du programme! J’ai commencé mes études en septembre 2010 dans la Cohort #7 ! Je crois être le premier étudiant du FCP qui venait de l’extérieur de la Colombie-Britannique.

Je vais toujours me souvenir des excellents professeures et professeurs qui m’ont instruit. Puisque nous étions une vingtaine dans nos classes, ça créait un lieu pédagogique plus intime qui favorisait l’apprentissage et les échanges entre professeurs(e)s et étudiant(e)s.

Mais la vie étudiante FCP ne finissait pas à la fin du cours, ni la fin du semestre, ni même à la collation des grades. Lors de ma première année, j’ignorais que les amitiés que j’allais forger au cours de mon parcours à ´óÏó´«Ã½ allaient avoir un impact si positif dans ma vie !

Je crois qu’une des meilleures opportunités qui est offert par le FCP, c’est l’échange. J’ai eu le plaisir en troisième année de fréquenter l’Institut de Science politique Strasbourg — une expérience qui m’a offert une ouverture d’esprit, et une opportunité de voyager et découvrir plusieurs pays et cultures !

En revenant de mon échange, j’ai eu le privilège d’occuper un poste au Ministère du Patrimoine canadien en tant qu’agent de programme. Le FCP m’a très bien préparé pour ce poste, tant au niveau linguistique, que politique.

Lors de ma dernière année d’étude dans le FCP, je ne savais pas ce que je voulais faire, ni même où! (semble familier ?) Suite à une présentation d’une professeure de la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa, j’ai décidé de faire demande au Programme de Common Law français de l’Université d’Ottawa.

En septembre 2015, j’ai déménagé à Ottawa pour entreprendre mes études à l’Université d’Ottawa. Et je n’étais pas le seul — deux amis de ma cohorte ont fait le même déménagement pour continuer leurs parcours académiques à uOttawa — dont un qui est devenu mon colocataire !

Le FCP m’a bien outillé pour mes études en droit. J’ai terminé mes études en 2018, et après un stage de dix mois, je me suis fait appeler au Barreau de l’Ontario en juin 2019. Je pratique en tant qu’avocat à Galarneau et Associé dans le domaine de droit de la famille, et j’ai le grand plaisir d’œuvrer et plaider au palais de justice en français et en anglais.

C’est grâce au FCP que j’ai eu l’opportunité de continuer mes études en droit —, et ce en français ! Au début de mon parcours, je ne me pensais jamais devenir avocat, mais à force de développer ma pratique, je constate que c’est une profession très enrichissante. Et malgré le fait qu’en tant qu’étudiant de science politique, on étudie la plupart du temps les branches exécutives et législatives et les politiques, les règlements et lois qui en découlent, la fonction de la branche judiciaire demeure autant plus fascinante et à mon avis (qui peut être biaisé) importante !